jeudi 8 mars 2012

Fabrice Ciprelli

Qui, quoi, où, quand, comment, pourquoi

Fabrice Ciprelli, 56 ans, est l'entraineur de Jeannie Longo, 53 ans, la doyenne du cyclisme français.

Trophés :
Depuis son premier titre de championne de France sur route en 1979,
59 titres nationaux,
13 mondiaux,
une médaille d’or olympique à Atlanta en 1996
battu 38 records mondiaux…

Mais le 9 septembre, Jeannie convoquée par le centre de dopage (AFLD), elle aurait enfreint les règles de localisation 8 fois au cours des trois derniers mois. Ils doivent ainsi rendre compte de leur position de 6h du matin jusqu'à 23h, toutes les heures.

Au niveau du dopage :
- Controlée une fois positive à l'ephédrine en 87 mais blanchie.

Mais l'equipe révèle que Fabrice Ciprelli aurait acheté en avril 2007 de l'epo a joe pap, 15 fois pour un montant de 15.000 ancien cycliste devenu dealer. Cette année là, il entraine Edwige Pitel, qui gagne le tour.
Il a été suspendu mais se déclare toujours innocent. Cependant, il ne peut être légalement poursuivi car les affaires sont prescrites depuis 2010.
Ciprelli déclare en avoir acheté pour son usage personnel. Il voulait reconstruire ses muscles mais les anabolisants sont bien plus efficaces.


Rappel de l'affaire Festina, 1998.


Cette affaire démarre peu avant le tour de France 1998, dont le départ est donné à Dublin en Irlande. Willy Voet, un soigneur de l'équipe Festina, se fait contrôler par la douane française au niveau de la frontière franco-belge, le 8 juillet 1998. Il conduisait une voiture mise à disposition de l'équipe Festina, par la société du Tour de France.

Les douanes découvrent dans ce véhicule de grandes quantités de produits dopants : hormones de croissance, EPO : 500 doses de produits dopants et stupéfiants dont 235 ampoules d'érythropoïétine (EPO), 120 capsules d'amphétamines, 82 solutions d'hormone de croissance et 60 flacons de testostérone.

Devant tant de preuves, Willy Voet passe aux aveux. Il dénonce un dopage organisé et médicalisé au sein de cette équipe. Le directeur sportif de Festina, Bruno Roussel, avoue lui aussi l'existence de ces pratiques.

Les accusations de Willy Voet et Bruno Roussel dénoncent très vite des coureurs comme Richard Virenque, Laurent Brochard et Alex Zülle. D'autres coureurs, de cette même équipe, sont également impliqués à l'image de Laurent Dufaux, Armin Meier, Christophe Moreau, Pascal Hervé et Gilles Bouvard.

Suite à ces révélations, la direction du Tour de France met hors course l'équipe Festina le 18 juillet 1998 à Brive.

Le 23 juillet 1998, à Lyon, les coureurs de Festina sont placés en garde à vue. La plupart avouent s'être dopés, à l'exception de Richard Virenque, Pascal Hervé et Neil Stephens.

Le lendemain, la police perquisitionne les hôtels et les camions de certaines équipes, ce qui provoque l'irritation des coureurs, dont Laurent Jalabert.

Le 28 juillet 1998, la police effectue une nouvelle perquisition à l'hôtel de l'équipe TVM, suite à la mise en examen du directeur sportif et médecin de l’équipe.

Le 29 juillet 1998, les coureurs mettent pieds à terre dès le kilomètre 32, afin de protester contre "les méthodes indignes de la police"1. Après négociation, seulement une partie du peloton repart, alors que 5 équipes (Once, Banesto, Vitalicio, Kelme et Riso Scotti) préfèrent abandonner le Tour.