Vote de la rigueur.
Emeute alors que les députés votaient pour l'aide de la troïka.
Dimanche 12 février. Vingtaine d'immeubles brulés. 80 000 personnes. Place Syntagma. Manifestation pacifique. Attaque de la police avec des gazs lacrymo, début du chaos. Les mesures sont trop restricives, elles n'ont pas recu le vote du peuple grec.
Les mesures d'austérités
12 février, les mesures d'austérité. Entrer dans une période d'austérité pour débloquer l'aide du FMI et de l'UE. Aide prévue de 130 milliards d'euros si nouveau plan d'austérité. deux jours de grève générale.
Ce plan d'austérité prévoit de réaliser 30 milliards d'euros d'économies sur trois ans pour ramener le déficit public, actuellement de 13,6 % du PIB, sous le seuil européen de 3 % d'ici fin 2014. Objectif final affiché de ce quatrième plan d'austérité en moins de cinq mois : la dette grecque, qui dépassera 140 % du PIB en 2013, doit baisser à partir de 2014, et permettre à la Grèce de "revenir le plus vite possible sur les marchés". "Sacrifices nécessaires" selon le gouvernement, "purge" pour les syndicats, les mesures sont sévères:
- Retraite à 60 ans. Plus de départs anticipés.
- retraite après 40 ans de travail en 2015
- Gel des salaires jusqu'en 2014
- Supression du 13ème mois de salaire pour les fonctionnaires de plus de 3000 par mois.
- Supression du 13ème mois pour les retraités (compensation par des primes).
- Indemnité des fonctionnaires réduites de 8%.
- Taxe carburant, alcool, tabac plus 10%
- Nouvel impôt exceptionnel sur les sociétés les plus rentables.
- TVA de 21% jusqu'au 23%
- Reduction de l'ensemble des investissements publics
- Nouveau salaire minimum pour les jeunes et les chomeurs.
- Interdiction pour les entreprises de licencier plus de 2% de leurs effectifs par mois.
La gastronomie
Yannis Baxevanis , propriétaire du Mazi à Athène lance un appel contre la mort de la gastronomie grèque.
Les allemands votent le plan d'aide à la grèce
Restructuration de la dette de la grêce,
Doit aboutir à l’effacement de la moitié de la dette par des
investisseurs privés. 107 milliards.
La grèce doit rembourser 14,4 milliards le 20 mars.
Les banques, assueurs et fond (206 milliards) ont jusqu’à
jeudi pour donner leur accord ou non.
C’est pour eux une perte de 73% de leur créance.
Grèce s'enfonce dans la crise. Pas de formation de majorité favorable au plans d'aide. Risque de sortie de la zone euro.
La Grèce a recueilli près de 84 % d'acceptation de l'ensemble de ses créanciers privés pour la restructuration de son énorme dette souveraine, ouvrant la voie au déblocage d'un nouveau prêt pour lui éviter une faillite incontrôlée. Le taux d'acceptation monte à 85,8 % pour les seuls détenteurs d'obligations de droit grec, a annoncé tôt jeudi le gouvernement grec.
Athènes recommande l'activation des clauses d'action collectives attachées aux obligations qui doivent être échangées, ce qui contraint les porteurs rétifs à accepter les termes de l'échange et devrait porter au final le taux d'acceptation à 95,7 %, a indiqué le communiqué du ministère des finances.Grèce s'enfonce dans la crise. Pas de formation de majorité favorable au plans d'aide. Risque de sortie de la zone euro.