Lancé mi-février, hausse de 81% des frais de scolarité sur 5 ans. Révolte étudiante.
Jean Charest. Vote d'une loi.
Le premier ministre québecois justifie son refus d'une nouvelle
négociation en affirmant avoir perçu un durcissement de la position des
étudiants, ce que ces derniers contestent vivement.
Le projet de loi spéciale, dévoilé ce jeudi soir, prévoit notamment une forte restriction du droit de manifester et de très lourdes amendes pour les organisateurs de piquets de grève.
Les représentants étudiants étaient choqués, en colère, après lecture du projet de loi. Celui-ci
prévoit également une suspension des cours jusqu'au mois d'août dans
les établissements en grève, sans annulation de la session. Selon le
gouvernement, 30% seulement des étudiants boycottent les cours, la grève
paralysant quatorze collèges universitaires sur 48 et "certaines
facultés" de onze universités sur 18 au total.
Loi votée le 19 Mai.