Après des mois de bataille et d'imbroglio politico-économique, EDF va
finalement pouvoir mettre la main sur l'électricien italien Edison et
conforter ses ambitions en Italie, mais il devra au passage abandonner
Edipower, filiale d'Edison, dont il convoitait certains actifs.
Le géant français de l'électricité a dévoilé, mardi 27 décembre, un
nouvel accord de principe avec les coactionnaires italiens d'Edison,
devant lui permettre d'en prendre le contrôle comme il tentait de le
faire depuis le début de l'année.
Ce compromis négocié en pleine trêve des confiseurs prévoit qu'EDF,
qui détient déjà près de la moitié d'Edison directement et
indirectement, grimpera à 80 % du capital du groupe italien moyennant
700 millions d'euros. Il lancera aussi une OPA sur le reste d'Edison.